Étienne, tu vas probablement me dire que ça a été long, mais mieux vaut tard que jamais... Bon, la présentation va peut-être sembler longue, mais j'ai adapté un vieux personnage qui est décédé avant même de naître... comme quoi le recyclage à quelques bons côtés!
Noms, prénoms et surnom : Jones, Peter Franklin
Âge : 28 ans
Lieu de naissance : Halifax, Nouvelle-Écosse, Canada. Possède néanmoins la double citoyenneté.
Lieu de résidence : Chicago, Ill., US
Emploi/occupation : Journaliste d'enquête aux Chicago Tribune. On lui doit, entre autres, de longues séries d'articles sur les détournements de fond et l'implication du crime organisé dans le programme aérospatial.
Description physique : Un cerveau dans un corps d'athlète, telle est la description sommaire convenant le plus à Peter Franklin Jones. Relativement grand, du haut de ses 6 pieds, il a plutôt la carrure d'un joueur de football que celle d'un esclave du clavier. Il éprouve d'ailleurs souvent quelques problèmes techniques à ce chapitre, ses gros doigts rencontrant fréquemment plusieurs touches simultanément, le résultat final étant une quantité faramineuse d'erreurs typographiques. C'est d'ailleurs grâce à lui si les membres de l'équipe de correction ont pu se négocier une augmentation salariale l'année dernière pour cause de surcharge de travail. Grand et musclé, il dissimule ses yeux verts derrière des lentilles de taille démesurée, et ses cheveux bruns foncés sous un chapeau mou criant "reporter à l'affût" à 100 mètres à la ronde. Étrangement, il réussit néanmoins à passer inaperçu lorsque la situation l'exige, notamment grâce à des semelles en gomme de bambou (aussi excellente pour les problèmes de transpiration) lui permettant de marcher silencieusement. Machoire carrée, petites oreilles, nez fin et lèvres pincées, ses yeux prennent très fréquemment la forme arrondie typiquede l'homme surpris ou occupé à de profondes réflexions. Incidemment, lorsqu'il arpente les trottoirs de la ville vêtu d'un manteau long quelque peu défraîchi aux poches multiples, son regard se porte trop souvent vers le haut dans une attitude introspective qui, bien qu'elle encourage l'activité cérébrale, augmente d'autant plus les risques de suicide involontaire sous les roues d'un semi-remorque ou d'un autobus, ou encore suite à une proximité trop grande avec un réacteur de fusée.
Histoire : L'histoire de Peter Franklin Jones débute quelque part dans un appartement près du port de Halifax, en Nouvelle-Écosse, et sera bien vite teintée du seau de la religion. Son père, issu d'une famille catholique irlandaise de Montréal, est en effet un fervent croyant, et il fera d'ailleurs ses études en droit au Loyola University de Chicago, établissement alors sous le contrôle des frères jésuites. Dès son plus jeune âge, Peter fut exposé à la dévotion de son paternel, et connaissait bien entendu par coeur l'histoire de ce jeune irlandais d'une famille aisée ayant terminé ses études premier de sa promotion devant une poignée d'américain "
contaminés par le protestantismes". Pour Peter, concrètement, tout ça ne signifie qu'une chose : son papa a eu l'occasion de rencontrr sa maman, et il est le résultat de quelques devoirs conjugaux bien accomplis. Concrètement encore, ceci signifie qu'il doit, une ou deux fois par année, endurer un interminable voyage en train pour aller voir ses grand-parents américains, "
catholiques eux aussi, heureusement!", en banlieu de Chicago... soit l'autre bout du monde pour le jeune garçon.
Rapidement, le père de Peter tente de lui inculquer le même type d'éducation rigoureuse et catholique qu'il a lui-même reçu, afin, bien entendu, d'éviter que le jeune Jones ne soit "
contaminé par ces faux-croyants qui crachent sur le St-Pape!". Il sera inscrit dans une école jésuite dès l'âge de 5 ans (son père espérant secrètement avoir mis au monde un futur prêtre), mais le parcours scolaire de Peter semble bien vite destiné à ne pas être tout aussi glorieux que celui de papa Jones. Car si l'éducation religieuse semble avoir bien marché dans le cas de Jones père, la sauce ne semble pas vouloir prendre dans le cas de Peter : son esprit semble être carrément réfractaire à ce genre d'enseignement. Et pour cause, le jeune Peter Franklin connaît plutôt du succès dans des matières comme la littérature et les mathématiques. Mais pour ce qui est de l'enseignement de l'église, les connaissances semblent s'effacer au fur et à mesure qu'elles entrent, au profit d'une insouciance teintée d'ennui. Tandis qu'on lui parle de St-Ignace, lui griffonne plutôt des grimaces dans ses notes de cours. Après de nombreux avertissements, il faut bien se rendre à l'évidence : ce n'est pas faute d'essayer, mais le jeune homme n'est tout simplement pas destiné à revêtir la soutane. Étonnament, son père semble prendre l'épreuve avec une apparente résignation tranquille. Il faut ici garder à l'esprit qu'en temps qu'avocat de formation, James Franklin Jones gardait toujours quelques arrières-pensées dirigées vers son porte-monnaie. Peter Franklin Jones fut donc transféré vers un cheminement plus classique, et l'argent sauvé fut investit en partie dans l'achat d'un bureau en chêne massif. Pendant ce temps, sa mère pleure déjà "
l'âme perdue" de son cher fils unique, désormais dans les mauvaises grâces des grands-parents paternels...
Si James Franklin Jones sembla prendre le tout avec un grain de philosophie, il n'en demeure pas moins qu'il passera une bonne partie de son temps à s'inquiéter pour le futur de son fils. Plus les années passaient, plus le jeune Peter semblait développer un talent certain pour se faire réprimander par ses professeurs. James Jones devait cependant bien reconnaître que les gribouillis pour lesquels on rabattait les oreilles de son fils devenaient de plus en plus artistiques. Et si ce détail le fit tout d'abord sourire, il fit rapidement place à une inquiétude plus pressante : James Franklin Jones n'avait certainement pas échoué dans l'éducation de son fils au point d'en faire un artiste! Selon les amis proches de l'avocat, telles furent probablement les dernières pensées du brillant maître James Franklin Jones qui, part un matin frisquet du mois de mars, se retrouva sous les roues d'un camion de livraison de la distillerie Alexander Keith. Selon les témoins, Jones, visiblement perdu dans ses réflexions, avait le regard tourné vers le haut lorsqu'il descendit du troittoir et s'engagea dans l'intersection au moment précis où le camion de bière passait. Ils furent nombreux à poser l'hypothèse selon laquelle même le choc n'avait pu tiré James Franklin Jones de ses cogitations, et que St-Pierre lui-même dût patiemment attendre que l'avocat sorte de ses rêveries pour avoir son attention. En décédant, James Jones eut au moins le mérite d'accomplir le but qu'il s'était fixé : traumatisé par le décès de son père, Peter Franklin Jones mis de côtés ses crayons à dessin pour se diriger vers une carrière plus sérieuse.
Suite à la mort de James Jones, la mère de Peter décida de s'éloigner de l'air salin d'Halifax pour retourner s'établir dans son Illinois natal. Vers l'âge de 14 ans, Peter Franklin devint donc citoyen américain, et décida de poursuivre ses études au sein du même établissement que celui qu'avait fréquenté son père. Ayant trouvé une nouvelle motivation, Peter s'appliqua sans retenu, et finit par rejoindre à son tour la Loyola University de Chicago, où il fit des études en journalisme. Bien que suivant d'une certaine façon la voie tracée par son père, il demeura cependant toujours aussi réfractaire aux dogmes religieux, au grand dam de sa mère... et, étonnament, pour le plus grand amusement de ses grands-parents maternels! À mi-chemin de son parcours universitaire, son sentiment de culpabilité face à la mort de son père le pousse à prendre une voie qui, selon lui, aurait été approuvée par ce dernier : sentant qu'il a beaucoup de choses à prouver, Peter F. Jones décide de terminer sa formation en journalisme au sein de l'armée américaine, plus précisément en sein de la US Air Force. Ces quelques années passées sur une base de l'armée lui permettront de se retrouver au commande d'un avion de chasse. Pilote moyen, on se souviendra surtout de son bref passage dans la Air Force pour cette photo, en première page du journal de la base militaire, du supérieur hiérarchique direct du Lieutenant Jones glissant un billet de 10$ dans la petite culotte d'une danseuse disons... exotique... et fort probablement mineure. Peu de temps après, et sous la menace de quelques semi-automatiques chargés (avec de vraies balles...), Peter Jones quitte l'armée et retrouve la vie de simple civil avec un diplôme en journalisme en main (avec mention honorable, bien entendu!).
Suite à ses études et avec l'aide de son grand-père, un homme entretenant de nombreux contacts, Peter Franklin Jones fut engagé au Chicago Tribune où sa carrière débute dans l'indifférence générale. Au fil des ans, le nom de Peter Jones finit néanmoins par acquérir une certaine notoriété. À force de concentrer son attention sur le crime organisé qui sévit à Chicago, et en réussissant à aller chercher des informations théoriquement indénichables, Peter Jones devient peu à peu la vedette du Chicago Tribune. Qu'on se le dise, et que les citoyens de Chicago soient avertis : Peter Franklin Jones dispose d'un vaste réseau d'informateurs étonnamment zélés et fidèles.
Description de la personnalité : On pourrait s'attendre à ce qu'un journaliste d'enquête insouciant soit du genre plutôt aventureux. C'est cependant très mal connaître Peter Franklin Jones. En fait, et c'est plutôt surprenant, Peter est un type plutôt trouillard, et c'est probablement ce qui contribue à le garder en vie. Insouciance est souvent néanmoins synonyme d'imprudence, et sa couardise a tendance à disparaître temporairement lorsqu'il est sur un gros coup. Cependant, ceci ne découle absolument pas d'un processus rationnel : Peter Franklin Jones prend des risques seulement lorsqu'il oublie d'avoir peur. Dans ces moments, le risque est donc grand que son esprit revienne sur terre au beau milieu de son expédition, le laissant souvent dans des situations plutôt ambigües... Parfois, afin de retrouver un contexte plus sécuritaire, il faut pousser l'imprudence jusqu'au bout.
Timide de nature, et maladivement insécure lorsqu'il ne peut s'abriter derrière son boulot de journaliste, Peter Franklin Jones est plutôt soupe au lait et habite d'ailleurs toujours avec sa mère. Maman Jones a bien pris soin de couver à l'extrême son unique rejeton, question de peut-être réussir, au bout du compte, "
à sauver son âme égarée!" D'une certaine façon, et ce à bien des points de vus, Peter est encore un gamin dans un corps d'adulte. Personne ne peut donc être surpris qu'il soit d'une nullité extrême sur le plan social : il possède très peu d'amis et n'a jamais réellement fréquenté de femmes, se contenant de forts sentiments silencieux qu'il est toujours incapable de transmettre. À l'image d'un Super Héros qui revêt ses collants lorsque vient le temps de passer à l'action, Peter Franklin doit retrouver le confort de son vieux chapeau et de son manteau long afin de retrouver le mordant qui caractérise généralement ses chroniques. Sous son chapeau, Peter Franklin Jones est un homme avec une mission, professionnel jusqu'au bout des ongles. Sous ses couvertes, il est encore le gamin qui se demande s'il y a un monstre sous son lit.
Mer 17 Fév - 16:14
Je suis ouvert aux suggestions, mais attend-toi à un premier texte fleuve question que ma présence sur le vaisseau puisse s'expliquer. Mais mettons qu'il risque d'y avoir un lien avec mes articles chocs sur les détournements de fonds dans le programme spatiale! 
